A vava Inouva
O père Inouva
Le vieux enroulé dans son burnous
A l'écart se chauffe
Son fils soucieux de gagne pain
Passe en revue les jours du lendemain
La bru derrière le métier à tisser
Sans cesse remonte les tendeurs
Les enfants autour de la vieille
S'instruisent des choses d'antan
La neige s'est entassée contre la porte
L'"ihlulen" bout dans la marmite
La tajmaât rêve déjà au printemps
La lune et les étoiles demeurent claustrées
La bûche de chêne remplace les claies
La famille rassemblée
Prête l'oreille au conte
Pierre Coutreau – le 21 août 2003
J'ai choisi cette chanson du poète Kabyle, Idir, pour illustrer le symbole
d'une main tendue entre les peuples.
Voici ci-dessus la traduction la plus fidèle de cette berceuse que j'ai pu obtenir...
C'est l'histoire d'une légende que les anciens raccontaient aux enfants, le soir au coin du feu.
Sur la photo, mes enfants lors d'un voyage en Tunisie en 2003.